Demande de crédit en ligne : comment s’y prendre ?

Ces dernières années, bon nombre de particuliers choisissent d’effectuer leur demande de crédit via internet. Si cette option fédère autant d’adeptes, c’est parce qu’elle comporte de nombreux avantages. 

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En réalité, les obligations de la vie obligent les demandeurs à éviter le circuit traditionnel et à privilégier les solutions modernes pour obtenir un crédit conso. Ils se tournent, en particulier vers les processus digitaux qui sont, d’ailleurs, de plus en plus développés.

Le principal avantage d’obtenir un crédit en ligne se situe dans la possibilité de comparer plusieurs offres plus alléchantes les unes que les autres. Il suffit pour cela de se rendre sur une plateforme de simulation gratuite, d’entrer les informations demandées afin d’obtenir plusieurs estimations concernant le montant des mensualités à verser si le prêt est consenti. 

Un autre avantage non négligeable des démarches en ligne est le raccourcissement du délai de réponse et donc d’obtention du prêt. En effet, les demandes de crédit en ligne sont rapidement traitées et les fonds sont versés aux demandeurs dans les délais les plus courts. Aussi, ces derniers ne sont pas dans l’obligation de s’acquitter de frais de notaires et d’agence. Le crédit en ligne représente donc une économie d’argent considérable. 

Par ailleurs, les débutants ou les personnes qui s’interrogent sur les démarches en ligne peuvent se rapprocher d’un courtier afin de bénéficier d’un accompagnement en ce qui concerne la constitution du dossier de demande. Le courtage augmente les chances d’obtenir une réponse favorable. 

Face à tous ces avantages, le crédit en ligne apparaît comme une option très intéressante, notamment pour les particuliers qui souhaitent souscrire un prêt à la consommation. 

À quel moment faire une demande de crédit non affecté ?

Un prêt ou un crédit est qualifié de « non affecté » lorsqu’il n’est pas destiné à un besoin spécifique et immédiat. Cela signifie qu’une fois les fonds obtenus, l’emprunteur est autorisé à utiliser l’argent pour n’importe quel projet de son choix. Le prêt non affecté est donc différent du prêt affecté qui doit servir à un besoin particulier, à l’instar du crédit automobile. 

Ainsi, avec un prêt non affecté, les particuliers ont la possibilité de faire différents achats, de rénover leur maison, de payer leurs vacances, ou de faire face à n’importe quelle situation urgente. 

Depuis 2020, l’attribution des crédits non affectés connait une baisse constante. Cependant, ce dispositif compte toujours parmi les solutions préférées des Français. On estime d’ailleurs à 11,2 millions d’euros la somme déboursée par les banques françaises dans le cadre de ce système. En Belgique, cette somme s’élève à 4,79 millions d’euros pour le compte des six premiers mois de 2021. 

Le crédit non affecté est-il un prêt sans justificatif ?

La plupart des prêts octroyés par les banques sont destinés à un besoin spécifique. Mais, en ce qui concerne le crédit non affecté, la banque ne peut exiger un usage pour les fonds octroyés. De fait, l’emprunteur n’est pas obligé de donner un justificatif pour le prêt personnel contracté. Il est d’ailleurs en mesure de demander jusqu’à 75 000 € de prêt sans le justifier. Par conséquent, le prêt non affecté est comparable au crédit renouvelable dans lequel l’emprunteur peut faire sa demande de prêt sans notifier la destination des fonds. 

Pour rembourser son emprunt, l’emprunteur doit déposer les fonds tous les mois ou trois mois. Cependant, la durée totale de remboursement ne peut pas excéder 60 mois. Aussi, le crédit n’étant pas conditionné par l’achat d’un bien, le contrat de crédit n’est pas relié à un contrat d’achat. 

Constat fait : Le premier trimestre 2021 a été marqué par une baisse du nombre de nouveaux crédits amortissables, de crédits renouvelables et de découverts. 

Prêts entre particuliers : que dire de ce dispositif ?

Parmi les prêts sans justificatifs figure le dispositif de prêt entre particuliers. Il survient lorsqu’un particulier emprunte des fonds à un autre pour régler un problème. Chaque partie est liée à l’autre par un simple contrat ou une reconnaissance de dette. 

Ce dispositif est originaire des États-Unis. Les Américains l’appellent « peer-to-peer ». Dans l’hexagone, il peut être comparé au crowdlending et est très apprécié des particuliers. Il permet d’entrer en possession des fonds rapidement et sans passer par beaucoup de démarches. Aussi, l’emprunteur n’est pas dans l’obligation de payer un notaire ou une agence. Il ne dépense pas non plus de l’argent pour constituer son dossier de demande. Il ne prend pas non plus de rendez-vous avec la banque ou la société de courtage. Tout le processus est basé sur la confiance entre les particuliers. 

Le microcrédit : une alternative au prêt à la conso

Comme le prêt entre particuliers, le microcrédit est une solution avantageuse pour les personnes qui souhaitent réduire le nombre de démarches administratives nécessaires à l’obtention d’un prêt à la consommation. D’ailleurs, ce dispositif est particulièrement intéressant lorsque le demandeur ne dispose pas d’assez de revenus pour être considéré comme solvable par la banque. On parle de personnes avec de mauvais profils. Grâce au microcrédit, les profils peu reluisants ne sont plus pénalisés. 

Même si ce dispositif possède un plafond de 10 000 €, il est moins contraignant et surtout ouvert aux personnes aux situations complexes et aux revenus insuffisants. Ces derniers peuvent demander entre 500 et 5 000 €. Selon le cas, ils peuvent étendre le crédit jusqu’à 10 000 €. Le remboursement se fait sur une durée comprise entre 6 et 60 mois avec un taux d’intérêt compris entre 1,5 et 14,5 %. 

Si vous souscrivez un microcrédit pour un montant de 5 000 € étalés sur 60 mois, le taux d’intérêt s’élèvera à 5 % avec des mensualités de 94,36 €. À la fin de l’emprunt, vous aurez payé environ 5 661,60 €. 

Comment souscrire un prêt à la consommation en ligne ? 

Le contrat de crédit à la consommation est un engagement que l’emprunteur prend vis-à-vis du prêteur. Il doit donc prendre en compte toutes les restrictions imposées par ce dernier. En effet, la première impression est très importante lorsqu’il s’agit de faire une demande de crédit conso. Vous devez absolument montrer au prêteur que vous avez pris toutes les dispositions nécessaires pour anticiper les imprévus, les paiements et les éventuels problèmes qui pourraient survenir. 

Il est d’ailleurs recommandé aux demandeurs d’étudier en profondeur les enjeux de l’emprunt et d’évaluer son utilité avant de faire leur demande. Ils doivent dans l’idéal obtenir des réponses aux questions suivantes : 

  • Ce prêt est-il vraiment nécessaire ?
  • Le besoin que je souhaite assouvir est-il utile ou indispensable ?
  • Suis-je en mesure de rembourser toutes les mensualités ainsi que les frais générés par l’emprunt ?
  • Existe-t-il d’autres alternatives que je pourrais explorer ?

Trouver des réponses claires et précises à ces questions vous permettra de déterminer sans l’ombre d’un doute si votre démarche est pertinente ou non. Si le prêt constitue l’option la plus avantageuse et la plus rentable, en considérant vos besoins et vos ressources, vous pouvez faire votre demande. Mais, pour cela, il faudrait aussi vous assurer que votre capacité d’endettement ne dépasse pas 33 %. Gardez aussi à l’esprit qu’avant d’obtenir le prêt, vous devrez fournir des justificatifs de revenus, prouver votre solvabilité au prêteur et fournir un dossier solide. Pour ne pas saboter vos chances, évitez d’entrer dans ce processus si vous sortez d’un contexte d’endettement ou de découvert.

Comment affronter un prêt complexe ? 

Il peut arriver que votre profil, vos connaissances ou vos ressources ne vous permettent pas de trouver une offre qui vous convient. Dans ce cas, il est recommandé de recourir à une société de courtage spécialisée dans les microcrédits ou les prêts entre particuliers. Mais, vous devez garder à l’esprit, peu importe la démarche, votre dossier doit être personnalisé.

Quelles sanctions en cas de défauts de remboursement ?

Il peut arriver qu’en dépit de vos efforts pour rembourser votre crédit vous soyez dans l’incapacité d’honorer votre engagement. Dans ce cas, vous avez la possibilité de demander à la banque un allègement temporaire des intérêts ou un échelonnement des mensualités. L’un ou l’autre vous permet d’allonger le délai de remboursement. Sachez toutefois que cette rallonge ne doit pas excéder deux ans. Cette période est en général suffisante pour arranger la situation. 

Si toutes ces options ne vous aident pas à régulariser votre situation, sachez que le prêteur est autorisé à vous poursuivre en justice afin de vous obliger à rembourser votre dette. En ce moment, il n’existe plus aucun recours ni aucun règlement à l’amiable. Sans parler du fait que votre défaillance sera inscrite dans les archives de la banque pendant une période de cinq ans.